
François Baroin, ministre du Budget, annonce ce matin que l’Etat souhaite faire des économies très importantes sur la gestion de son parc automobile. Fabrice Henriot, dirigeant du premier site de vente en ligne de pièces recyclées en France et PDG d'un centre de démolition automobile d'importance, suggère au ministre une mesure symbolique très forte : la réparation du parc automobile de l’Etat avec des pièces recyclées...
On ne demande pas auxministres de rouler en vieilles gimbardes. Mais en temps de crise et en période de construction d'une société du recyclage, c'est vrai que ce seriat bien et encore moins d'emprnter Cette mesure aurait trois avantages pour l’Etat, le citoyen et le contribuable :
Comme des millions d’automobilistes, l’Etat peut et doit profiter de la manne de pièces détachées - en parfait état de fonctionnement - issue de la prime à la casse qu’il a lui-même instaurée,
le recyclage est une urgence citoyenne, et il paraît légitime que l’Etat donne l’exemple pour son propre compte,
la réparation automobile effectuée avec des pièces recyclées permet une diminution de la facture de 80 %, ce qui ne laisse pas insensible le contribuable.

Grâce aux obligations européennes de recyclage qui frôlent le 100 %, le secteur automobile est devenu le secteur vert par excellence. La Directive européenne de septembre 2000 « VHU 2000/53 » impose en effet depuis 2006 le recyclage à 85 % du poids d’une voiture et ce taux passera à 95 % en 2015.

