Ascometal : Arcelor Mittal et Riva Steel ne sont plus dans la course
Le calendrier devrait également être précisé à cette occasion. Selon cette source syndicale, une offre émane d’Anchorage, fonds américain, soutenu par les créanciers d’Ascométal, et une autre du fonds américain Apollo, actionnaire d’Ascométal. Les autres offres ont été déposées par «Venete, Farinia, Gerdau, Klesch, Supplisson MA Steel et Peak rock capital», et quatre autres seulement pour les centrales par «BKW, Direct NRJ, Greg et HLD», a ajouté notre source syndicale. Arcelor Mittal et Riva Steel, qui avaient visité les usines, ont donc disparu de la liste des repreneurs potentiels...
L’offre d’Anchorage, soutenue par les banques créancières Morgan Stanley et Bank of America, porte sur tout le périmètre d’Ascométal, à l’exception du site du Cheylas (Isère), a indiqué à l’AFP, une autre source, proche du dossier. «Cette offre est financée à 100% avec 40 millions d’euros apportés en cash immédiatement» et elle prévoit 90 millions d’euros d’investissements sur trois ans, dont 25 millions sur le site de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), a-t-elle ajouté, précisant qu’une enveloppe de 9 millions d’euros est accordée au personnel du Cheylas. Selon la source, le fonds américain s’est également engagé à ne procéder à aucun plan social «pendant au moins deux ans» et propose de placer à la tête du groupe l’industriel français Philippe Royer, ex-président de Manoir industries, tout en «conservant le management et en le renforçant».
Plombé par une dette de 360 millions d’euros, Ascométal avait été placé en redressement judiciaire le 7 mars, après l’échec des négociations engagées entre son actionnaire, le fonds américain Apollo, et ses banques créancières. Leader des aciers spéciaux pour l’automobile et l’industrie pétrolière, Ascométal compte trois grosses usines en France: Dunkerque (Nord), Hagondange (Moselle) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Le groupe a aussi des sites à Custines (Meurthe-et-Moselle), Le Marais (Loire) et Le Cheylas (Isère).