Air Liquide : nouvelle technologie de recyclage de l'acide sulfurique
Depuis plusieurs années, la demande pour le MMA (méthacrylate de méthyle) et le PMMA (polyméthacrylate de méthyle)utilisé dans la construction du plexiglas augmente significativement, entraînant avec elle une augmentation de la consommation d'acide sulfurique. L'étape de concentration de l'acide sulfurique dilué est devenue le goulot d'étranglement du procédé de fabrication. Afin d'optimiser cette étape de recyclage, Air Liquide a breveté une nouvelle technologie : le COAB (cold oxygen acid burning)...
Ce procédé, développé en collaboration avec son client Degussa, utilise la technologie de la combustion à l'oxygène pour brûler à haute température (autour de 1 000°C) l'acide sulfurique dilué. Utiliser de l'oxygène plutôt que de l'air permet d'améliorer la productivité en recyclant davantage d'acide sulfurique dilué dans une unité existante. Cette innovation a permis à Degussa de répondre à la demande d'acide concentré sans construire de nouvelle unité de recyclage, et ainsi de faire l'économie d'un coût d'investissement élevé.
Klaus Schmieder, Directeur Général Délégué d’Air Liquide, a déclaré : "Ce partenariat de plus en plus étroit avec Degussa est une preuve de notre capacité à améliorer les procédés de nos clients pour les aider à accroître leur compétitivité."
Degussa est le leader mondial sur le marché de la chimie de spécialités. En 2005, avec environ 44 000 employés dans le monde, le groupe a généré 11,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires et un résultat opérationnel de 940 millions d’euros. Avec une présence dans 72 pays, Air Liquide est leader mondial des gaz industriels et médicaux et des services associés. Grâce à des solutions innovantes Air Liquide contribue à la fabrication de nombreux produits de la vie quotidienne, à la préservation de la vie et s’inscrit dans une démarche de développement durable. Créé en 1902, Air Liquide, qui compte près de 36 000 collaborateurs, a généré en 2005 un chiffre d’affaires de 10 435 millions d’euros, dont près de 80% hors de France. |