Acyclea : déconstructeur et désormais recycleur !
La société Autocasse est installée depuis 1967 sur le site de Messigny et Vantoux à proximité de Dijon, en Côte d'Or. Réalisant une activité traditionnelle de dépollution, désassemblage et valorisation des vhu, elle traite en moyenne 2 000 véhicules/an avec un effectif de 11 personnes. Cette entreprise, sous l'impulsion de son dirigeant Thierry Desarbres, va prendre un nouvel élan avec son déménagement et surtout l'extension de son activité au traitement des DEEE, l'installation d'une unité de broyage. L'objectif est de traiter le gisement local et éviter un transport onéreux et polluant pour un recylage réalisé en région lyonnaise....
Cette nouvelle initiative de la part d'un démolisseur automobile pourrait bien faire des émules... En effet, face aux géants du marché du recyclage métallique que sont les sociétés CFF Recycling, GDE Environnement, des pme locales constatent que bien souvent les carcasses automobiles, les DEEE font plusieurs centaines de kilomètres pour être traités alors que dans le même temps les opérations de dépollution ne peuvent pas supporter de tels déplacements si l'on veut assurer et garantir un respect strict de la réglementation.
Dès lors, la réponse logique c'est de recycler le gisement de vhu et deee sur le plan local en adaptant la capacité de puissance de l'outil de broyage. De plus, en tant que démolisseur automobile, on a une solide expérience des activités de dépollution, de désassemblage et on est en relation directe avec les représentants des automobilistes, collectivités locales. Alors, pourquoi ne pas, réaliser une extension de son activité. C'est en tout cas ce raisonnement qui a conduit le gérant d'Acyclea, Thierry Desarbres, a prendre la décision de rajouter la compétence de broyage à son activité.
Le projet a déjà obtenu l'autorisation du Conseil municipal de la ville de Saint-Apollinaire, et le site de 20 000 m² va se situer dans l'Ecozone de la ZAE Cap-Nord. Il va accueillir une unité de dépollution et désassemblage de vhu, mais aussi une section pour la réception des DEEE. Un broyeur d'une puissance de 1 400 cv va aussi être installé d'une capacité de traitement de quelques dizaines de milliers de tonnes/an. D'ailleurs, l'objectif de production de ferrailles broyées est prudent pour la première année puisqu'il est de 22 000 tonnes. L'investissement est de l'ordre de 4 millions d'euros, et la mise en route de l'unité de dépollution est prévue d'ici la fin du mois de novembre. Quant au démarrage du broyeur, on l'annonce pour le mois de février prochain..