Acier : sanction européenne à l’encontre d’un cartel
De source Reuters, nous apprenons que la Commission européenne va infliger cette semaine une amende à un cartel présumé dans un segment de l'acier lié à la production de béton armé, ont indiqué lundi deux sources proches du dossier…
En octobre 2008, la Commission européenne avait déjà accusé plusieurs sociétés d'entente illégale sur les prix. Les entreprises visées cette fois-ci fabriquent des barres d'acier employées dans le béton précontraint. La décision sera annoncée ce jour, a affirmé l'une des sources.
ArcelorMittal, numéro un mondial de la sidérurgie, avait fait savoir en février 2009 que la Commission européenne enquêtait sur trois de ses filiales, ainsi que deux anciennes filiales, pour déterminer si elles avaient un comportement anti-concurrentiel.
Le groupe s'est refusé à tout commentaire lundi.
ArcelorMittal s'est engagé à indemniser les actuels propriétaires de ses anciennes filiales Emesa et Galycas, cédées en 2004, en cas d'amende.
Le communiqué des griefs de la CE dresse une liste d'une quarantaine d'entreprises, dont beaucoup sont localisées en Italie, en Espagne et en Autriche, indique la deuxième source.
La Commission, qui peut imposer une amende équivalente à 10% du chiffre d'affaires annuel, devrait toutefois se montrer plus clémente envers des entreprises touchées par la crise. Ainsi, la semaine dernière, elle a réduit de 25 à 50% les amendes de cinq fabriquants d'équipements de salles de bains, en raison de leur fragilité financière...
De source Reuters, nous apprenons que la Commission européenne va infliger cette semaine une amende à un cartel présumé dans un segment de l'acier lié à la production de béton armé, ont indiqué lundi deux sources proches du dossier…
En octobre 2008, la Commission européenne avait déjà accusé plusieurs sociétés d'entente illégale sur les prix. Les entreprises visées cette fois-ci fabriquent des barres d'acier employées dans le béton précontraint. La décision sera annoncée ce jour, a affirmé l'une des sources.
ArcelorMittal, numéro un mondial de la sidérurgie, avait fait savoir en février 2009 que la Commission européenne enquêtait sur trois de ses filiales, ainsi que deux anciennes filiales, pour déterminer si elles avaient un comportement anti-concurrentiel.
Le groupe s'est refusé à tout commentaire lundi.
ArcelorMittal s'est engagé à indemniser les actuels propriétaires de ses anciennes filiales Emesa et Galycas, cédées en 2004, en cas d'amende.
Le communiqué des griefs de la CE dresse une liste d'une quarantaine d'entreprises, dont beaucoup sont localisées en Italie, en Espagne et en Autriche, indique la deuxième source.
La Commission, qui peut imposer une amende équivalente à 10% du chiffre d'affaires annuel, devrait toutefois se montrer plus clémente envers des entreprises touchées par la crise. Ainsi, la semaine dernière, elle a réduit de 25 à 50% les amendes de cinq fabriquants d'équipements de salles de bains, en raison de leur fragilité financière...