
La production d’acier liquide du mois de février dernier au complexe ArcelorMittal Annaba en Algérie, n’a été que de 45 884 tonnes, soit 60,20% du programme prévu. Cette contre-performance est le résultat d’un arrêt des installations sidérurgiques provoqué par un groupe de personnes empêchant les travailleurs de rejoindre leurs ateliers…


C’est que relève le dernier bulletin d’informations de l’usine du géant mondial du fer et de l’acier. Le volume de vente des produits sidérurgiques pour le même mois est de 35 800 tonnes, soit 59% du programme.
Il est bon de rappeler le climat pesant qui entoure l’entreprise ; celui-ci a conduit, il y a deux semaines, le staff technique à quitter Annaba, pour « consultations » au niveau de la maison mère. En fait, un conseil d’administration extraordinaire s’est tenu il y a quelques jours en présence de Vincent Le Gouig, Directeur Général du géant de l’acier : il a été demandé officiellement aux autorités de sécuriser le site.


Le sidérurgiste évoque à cet effet l’organisation d’une campagne de sensibilisation exceptionnelle dans le but de sensibiliser et marquer les esprits. Ce qui a permis de réaliser durant le mois de février un taux de fréquence de zéro accident. Pour maintenir cette dynamique, la direction générale d’ArcelorMittal Annaba compte progresser dans les axes de travail que sont les standards sécurités, l’analyse des risques et la correction effective des anomalies signalées en matière d’hygiène et sécurité... C'est en tout cas ce que relate le bulletin d’informations de l’usine...
