Acier : la Chine dépollue sa production



Le gouvernement central s’est d’ailleurs engagé dans un vaste et long programme de concentration et de rationalisation de l’industrie sidérurgique.
L’objectif étant que ce club des 10 comptent pour 50% de la production nationale en 2010 et 70% en 2020.
« D’ores et déjà, des programmes d’arrêts de hauts fourneaux inefficaces et trop polluants sont en cours dans les provinces », soulignait Philippe Chalmin la semaine dernière dans la présentation de son rapport annuel.
La sidérurgie relève en grande partie du domaine public.
L’Etat a ainsi imposé que Baosteel (voir notre dernier exposé sur le sujet) ait le droit de négocier pour l’ensemble du pays le prix du minerai de fer.
Pour l’heure, aucun étranger n’a pu prendre pied sur le marché chinois : en ce début d’année, Arcelor Mittal s’est de nouveau pris une veste …

La question que le marché se pose est de savoir quelle sera la position de l’Empire du Milieu en terme de commerce extérieur ; en 2006, les exportations chinoises ont été de l’ordre de 40 millions de tonnes et les importations auraient dépassé les 20 millions. La Chine serait passée d’une position importatrice nette de 6 millions de tonnes à une position exportatrice nette de quelque 20 millions de tonnes.
En fait, il semblerait que l’objectif soit celui d’une certain neutralité commerciale et d’un équilibre entre flux entrants et sortants. Ainsi, la prime à l’exportation, déjà diminuée de 11% à 8% en 2006, pourrait être supprimée prochainement…


